En résumé
Notre vision d'une bonne politique repose sur deux piliers principaux :
- Rendre compte
- Pouvoir être contrôlé par le citoyen
Au fil des années, la confiance des citoyens envers la politique s'est considérablement dégradée. Cette érosion de confiance est largement attribuée aux scandales de corruption, aux promesses électorales non tenues, et à la perception d'une déconnexion croissante entre les élites politiques et la réalité des citoyens ordinaires. En parallèle, les débats politiques sont devenus de plus en plus polarisés. Les divergences idéologiques se sont accentuées, créant des clivages profonds entre les différentes factions. Les réseaux sociaux ont amplifié ce phénomène en favorisant les bulles d'information où les individus sont exposés principalement à des points de vue qui confirment leurs préjugés. Cette polarisation rend le dialogue constructif et les compromis de plus en plus difficiles, entravant ainsi la capacité des gouvernements à élaborer des politiques efficaces et à répondre aux défis complexes de notre époque. Pour restaurer la confiance et dépolariser les débats, il est essentiel de promouvoir la transparence, l'intégrité et l'engagement sincère des responsables politiques envers l'intérêt général.
La probité, ou l'intégrité morale, est une valeur fondamentale dans toutes les sphères de la société, particulièrement en politique, en affaires et dans les services publics. Elle se manifeste par l'honnêteté, la transparence, et le respect des principes éthiques dans toutes les actions et décisions. La probité est cruciale pour instaurer et maintenir la confiance entre les citoyens et les institutions. En effet, elle garantit que les décisions sont prises dans l'intérêt public et non pour des gains personnels ou des avantages indus. Une société où la probité est valorisée voit une réduction des pratiques de corruption, une amélioration de la justice sociale, et une gouvernance plus efficace. De plus, la probité inspire le respect et la coopération, favorisant ainsi un climat de confiance et de collaboration indispensable au progrès et à la cohésion sociale. En somme, promouvoir et pratiquer la probité est essentiel pour bâtir une société juste, équitable et prospère.
En un sens, la probité implique de l'humilité. Reconnaître ses erreurs et assumer ses responsabilités sont des actes d'humilité qui renforcent la crédibilité et la confiance. Admettre une erreur montre que l'on est conscient de ses limites et ouvert à l'apprentissage et à l'amélioration. Cela démontre également une intégrité morale, car il est souvent plus facile de dissimuler une erreur que de l'admettre. L'humilité renforce la confiance des citoyens et des collaborateurs. Lorsque des responsables reconnaissent leurs erreurs, ils encouragent une culture de transparence et de responsabilité. Cela favorise un environnement où les membres de l'équipe se sentent également à l'aise de partager leurs idées, leurs erreurs et leurs apprentissages, ce qui peut conduire à des solutions plus innovantes et efficaces. De plus, assumer ses erreurs permet de corriger les trajectoires et d'éviter la répétition des mêmes erreurs. Cela montre un engagement envers l'amélioration continue et le bien commun plutôt qu'un attachement à l'ego ou à l'image personnelle. En fin de compte, l'humilité et la capacité à reconnaître ses erreurs sont des signes de maturité et de leadership authentique, contribuant à des relations plus solides et à une société plus résiliente et dynamique.
La probité, ou l'intégrité dans l'exercice des fonctions publiques, est indissociable de la mise en place de mécanismes de contrôle par les citoyens. Pour que la probité soit véritablement respectée et maintenue, il est essentiel que les responsables publics soient soumis à une surveillance constante et transparente de la part de la société civile. Cela peut inclure des outils tels que la publication régulière des comptes publics, des enquêtes indépendantes, des commissions de déontologie, et des plateformes permettant aux citoyens de signaler les abus de pouvoir et les actes de corruption. Le contrôle citoyen renforce la responsabilité des dirigeants et les incite à agir dans l'intérêt général plutôt que pour des gains personnels. En instaurant ces mécanismes de contrôle, on crée un environnement où l'intégrité et la transparence deviennent des normes incontournables, ce qui à son tour renforce la confiance des citoyens dans leurs institutions et assure une gouvernance plus efficace et juste.
Le député, en tant que représentant élu, est rémunéré par l'impôt des citoyens, ce qui implique une responsabilité directe envers eux. Sa mission principale est d'analyser en profondeur les situations et les propositions législatives afin de prendre des décisions éclairées et réfléchies. Chaque vote qu'il émet doit être guidé par le souci du bien commun, en tenant compte des intérêts et des besoins de l'ensemble de la population. En se basant sur des faits, des données et des consultations avec des experts et les citoyens, le député doit s'assurer que ses décisions législatives contribuent à la justice sociale, à l'équité et au développement durable de la société. Cette responsabilité est d'autant plus importante que le député incarne la volonté populaire et doit donc constamment aligner son action sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité, en veillant à agir avec intégrité et transparence.
Dans l'objectif de représenter fidèlement le bien commun, il est crucial que les citoyens aient la possibilité d'alimenter le travail de recherche du député. Cette interaction permet de réduire les angles morts en apportant des perspectives variées et des informations complémentaires que le député pourrait autrement ne pas considérer. En fournissant des données, des témoignages et des analyses, les citoyens contribuent à enrichir le débat public et à informer les décisions législatives. Le député, autonome dans son rôle, doit ensuite contextualiser cette information et déterminer sa pertinence et sa valeur. Cette participation citoyenne permet également d'étudier et de préparer en amont des arguments contre des idées erronées ou contraires à l'intérêt général. Ainsi, lorsque de tels arguments ressurgissent, le député peut réagir de manière plus rapide et informée, défendant efficacement des positions favorables au bien commun. Cette collaboration active entre citoyens et députés renforce la démocratie et améliore la qualité des décisions politiques.
Nous souhaitons instaurer une transparence totale sur les frais de mandat. Chaque dépense d'argent public serait détaillée et mise à jour en temps court sur une plateforme publique, à l'euro près. De même, toutes les donations reçues seront scrupuleusement répertoriées et accessibles à tous. Nous croyons que cette transparence renforcera la confiance des citoyens envers leurs représentants et assurera une gestion rigoureuse et responsable des fonds publics et privés.
Nous pensons qu'il est nécessaire d'organiser des assemblées publiques régulièrement (rythme à définir) où le politique rendrait compte de son activité. Lors de ces rencontres, le politique serait "à portée de baffe", prêts à faire face aux critiques et à écouter les retours des citoyens. Cet engagement permettrait de rester connecté aux préoccupations de la population, de répondre aux questions en toute transparence, et de chercher constamment à s'améliorer pour mieux servir l'intérêt général.
Le politique devrait adopter un processus de "post-mortem" pour chaque échec dans son action. L'objectif est de documenter, de son point de vue, les raisons de ces échecs de manière détaillée et transparente. En analysant ce qui n'a pas fonctionné, nous pourrons tirer des leçons précieuses et ajuster les stratégies futures. Cette démarche d'auto-évaluation rigoureuse témoigne d'une volonté de progresser constamment et de maintenir une communication honnête.
Nous prônons une dynamique d'éducation continue. En tant que mouvement scientiste, nous croyons fermement que chaque montée en compétence doit s'accompagner d'un apprentissage approfondi des domaines non maîtrisés. Pour cela, il faut mettre place des cycles d'éducation réguliers, documentés et publiés de manière accessible à tous. Ainsi, les citoyens pourront suivre cette progression et atteindre le même niveau de compréhension que le politique. Cette démarche vise à promouvoir une culture de la connaissance partagée et à renforcer l'engagement citoyen éclairé.
Nous devons penser une plateforme de contribution démocratique. Cet outil, dont la forme reste à définir, permettrait aux citoyens de s'exprimer de manière publique et non-anonyme, influençant directement les recherches et opinions. Nous croyons en la puissance de l'intelligence collective et souhaitons intégrer les perspectives et idées de chacun dans notre processus décisionnel. Cette initiative vise à renforcer la participation citoyenne et à garantir que nos actions reflètent réellement les préoccupations et les aspirations de la population.